Réflexion Libre

Tout ce qui n’est pas appréhendable par une réflexion saine et libre est une illusion.

Citations

Une réflexion utile permet de lâcher une croyance, une réflexion vaine nous plonge dans une croyance.

Comprendre ce que nous ne sommes pas, c’est réaliser qui nous sommes.

Le mental ne connait pas la clé de notre libération, il est la clé.

Si ce que nous nommons guerre, religion ou politique est l’expression ultime de ce que nous ne sommes pas, ce que nous nommons être humain est l’expression ultime de ce que nous sommes vraiment.

Il est plus facile de débattre à propos d’une croyance que de comprendre ce que nous sommes.

Il n’existe aucune émotion qui ne soit issue de notre imaginaire nourri par nos croyances.

Plus une théorie est complexe, plus elle relève d’un caractère dogmatique.

Plus une explication est simple, parce qu’elle parle de soi en toute simplicité, plus elle parait compliquée et inaccessible.

Dieu est issu de notre imaginaire qui réfute l’évidence de qui nous sommes.

L’espoir fait mourir, car il nous entraine dans l’attente et la perspective.

Notre besoin d’amour - divin ou inconditionnel - marque toujours une séparation notoire entre soi et les autres.

La tolérance n’est que le refus de l’évidence de la diversité.

Notre besoin de confiance émerge toujours d’un doute.

L’acceptation d’une situation révèle toujours un refus d’y reconnaître notre responsabilité.

L’histoire de l’humanité est une ode à la barbarie que nous tentons de rendre acceptable sous le couvert de l’amour divin et/ou de la compassion.

Qui suis-je ? Je suis tout, à l’exception de ce que je ne suis pas.

Toute expérience est le reflet de ce que je suis. 

L’éternité réside dans l’instant qui déjà n’existe plus.

L’amour est le signe le plus flagrant d’une pauvreté spirituelle égarée dans l’incompréhension de ce qu’est l’être humain.

Le recours aux anges, aux archanges, aux maîtres vivants ou ascensionnés… est le signe d’une profonde ignorance du potentiel de l’être humain.

Une compréhension qui n’évolue pas devient un dogme, elle mène dès lors ses adeptes à une mort certaine.

Lorsqu’une hiérarchie s’installe dans une relation, elle entraine inéluctablement une séparation. Lorsque cette séparation se nomme maître et disciple, cela revient à un génocide de consciences humaines.

Nous nous séparons de tout ce que nous nommons.

Le premier mensonge spirituel est la séparation de ce qui est en sacré et profane.

Un maître - spirituel - ne maîtrise que ses propres croyances que des disciples avalent sans réfléchir pour devenir à leur tour des maîtres pour d’autres disciples.

Aucune méthode ne permet de toucher à une quelconque maîtrise, car la maîtrise est le leurre.

S’il existe un maître c’est soi et soi n’a pas besoin de maître.

Toute croyance mène inéluctablement à une stérilité spirituelle.

Le véritable lâcher-prise c’est de lâcher le lâcher-prise.

L’instant présent est un outil temporaire de compréhension de soi à utiliser uniquement avec la conscience qu’il me maintient encore dans le temps.

L’illusion est de croire que derrière les illusions il n’y a pas d’illusion.

La terre n’est pas une mère, parce que ma mère est un être humain. Dieu n’est pas un père parce que mon père est un être humain. Cela je l’ai compris parce que je suis un être humain.

Je suis trop éveillé que pour être endormi.

L’art de méditer les yeux fermés et les mains jointes dans un silence illusoire, c’est l’art d’entretenir la pensée.

La fraternité lie les humains, elle perd son sens au profit de l’unité qui nous unit au tout. Ensuite, l’unité cède la place à ce que je suis.